Démenti du Qai d'Orsay sur une proposition iranienne de "liberté surveillée" pour Clotilde Reiss
"Notre ministère a donné un engagement au pouvoir judiciaire iranien pour
que cette demoiselle, jusqu'à la fin de son procès et à condition qu'elle réside
à l'ambassade de France à Téhéran, puisse bénéficier d'une liberté
conditionnelle".
_ Affirmation signée de l'ambassadeur d'Iran en France à la mi-journée sur RFI.
Selon lui, l'ambassadeur de France à Téhéran n'aurait même pas répondu, ou donné suite.
Mais plus tard, le Quai d'Orsay a publié un communiqué démentant ces accusations.
"Les autorités iraniennes ont été informées depuis plusieurs
semaines que l'ambassade de France à Téhéran était prête à
accueillir Clotilde Reiss dès lors que celle-ci bénéficierait
d'une mesure de remise en liberté, ce qui n'est toujours pas le
cas à ce jour," déclare le ministère des Affaires
étrangères.
Détenue en Iran depuis le 1er juillet, Clotilde Reiss, une universitaire de 24 ans, est accusée d'espionnage par Téhéran (voir nos articles).
Seyed Mehdi Miraboutalebi a également estimé que les autorités françaises avaient manqué de discrétion, et rendu publique son arrestation trop tôt, ce qui aurait compromis les négociations.
Ce matin, le porte-parole du gouvernement français, Luc Chatel, a
affirmé qu'il existait "le début d'un espoir" en vue d'"une solution rapide"
pour la libération de la jeune femme.
Nazak Afshar libérée
Par ailleurs, l'Elysée a annoncé la libération de Nazak
Afshar, employée locale de l'ambassade de France à Téhéran.
_ Dans un communiqué, l'Elysée précise que le président Nicolas
Sarkozy a appris "avec une grande joie et un grand soulagement" la
sortie de prison de cette collaboratrice du service culturel de
l'ambassade de France.
Matteu Maestracci avec agences
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