Cet article date de plus de treize ans.

Alain Juppé a estimé lundi que l'intervention est un "succès" car elle a permis d'éviter "un bain de sang"

Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères intervient alors que des tiraillements se font jour au sein de la coalition.Nicolas Sarkozy se rendra mardi en fin de matinée sur la base de Solenzara en Corse, qui sert de base avant aux avions français opérant en Libye.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Alain Juppé donne une conférence de presse, à Bruxelles, le 21 mars 2011. (AFP - John Thys)

Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères intervient alors que des tiraillements se font jour au sein de la coalition.

Nicolas Sarkozy se rendra mardi en fin de matinée sur la base de Solenzara en Corse, qui sert de base avant aux avions français opérant en Libye.

"Nous avons sauvé les civils de Benghazi", a assuré le chef de la diplomatie française. Quant à la suite, "la coordination de l'intervention se fait par les Etats-Unis en étroite collaboration avec la France et la Grande-Bretagne", a rappelé M. Juppé, en annonçant cependant que "d'ici quelques jours l'Otan est disposée à venir en soutien".

Depuis le début des opérations, Paris souhaite que l'Otan ne joue qu'un rôle complémentaire à celui de la coalition, et non pas en lieu et place de celle-ci, comme nombre des 28 pays de l'alliance le demandent. "Beaucoup de pays qui nous incitent à tenir les opérations sous le drapeau de l'Otan nous disent aussi de tenir compte des pays arabes, mais les pays arabes ne veulent pas d'une opération sous le drapeau Otan", a-t-il lancé.

Différents points de vue se font jour aussi sur la question de "l'aide humanitaire". Tout en parlant de la "cohésion de l'ensemble des 27" sur la Libye, M. Alain Juppé a reconnu "des différences d'approche" et "des sensibilités différentes". "C'est un état de fait mais l'objectif est commun", a-t-il assuré.

Les USA s'en tiendront à la résolution de l'Onu
Les Etats-Unis abandonneront dans les prochains jours à leurs alliés le premier rôle dans les opérations militaires en Libye, a déclaré lundi Barack Obama.

En visite au Chili, le président américain a souligné que l'objectif de la coalition était de défendre la population libyenne contre les attaques des forces fidèles à Mouammar Kadhafi, non de chasser celui-ci du pouvoir.

Toutefois, a précisé le chef de la Maison blanche, les Etats-Unis continuent de penser que le "Guide" libyen "doit s'en aller".

55 sorties d'avions français en trois jours
Depuis le début des opérations samedi, les appareils militaires de la France ont effectué 55 sorties soit 400 heures de vol, a annoncé lundi l'état-major des armées lors d'une conférence de presse à Paris.

Le Charles-de-Gaulle a appareillé dimanche de son port d'attache de Toulon et mis le cap sur la Libye avec 2.000 marins et une quinzaine d'avions de chasse à son bord.


Lire aussi

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.