"Paradise Papers" : "On voit apparaître de plus en plus d'appels au boycott de ces grandes marques"
Nayla Ajaltouni du collectif Ethique sur l'étiquette note que les citoyens "commencent à comprendre ces systèmes" d'optimisation fiscales révélés par les "Paradise Papers", ce qui influerait sur leurs choix de consommation.
Après les révélations des "Paradise Papers", Nayla Ajaltouni, du collectif Ethique sur l'étiquette, observe "de plus en plus d'appels au boycott de ces grandes marques [cités dans l'enquête] par les consommateurs."
Les citoyens que nous sommes commencent à comprendre ces systèmes, qu'ils influent sur notre vie puisqu'on se rend compte que c'est de l'argent public en moins.
Nayla Ajaltounià franceinfo
Selon elle, "le boycott est l'arme la plus intuitive du consommateur mais aussi du citoyen. (...) Son acte de consommation peut être un acte politique et c'est la dernière arme à la portée du consommateur", a-t-elle estimé.
Pointé du doigt par les "Paradise Papers", l'équipementier américain Nike a notamment déjà fait l'objet d'un boycott de certains consommateurs après la divulgation en 1996 par le magazine Life de photos montrant des enfants pakistanais en train de coudre des ballons de la célèbre marque de sport.
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