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Le gouvernement veut dissoudre deux associations pro-palestiennes, accusées notamment d'appel à la violence

La procédure de dissolution, enclenchée à la demande du président de la République, sera lancée "dans les jours prochains", a précisé le ministère de l'Intérieur.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le 15 février 2022 à l'Elysée. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin va demander la dissolution du "Collectif Palestine Vaincra" et du "Comité Action Palestine", accusés d'"appel à la haine, à la discrimination, à la violence" et de "provocation à des actes terroristes", a-t-il tweeté jeudi 24 février. La procédure de dissolution, enclenchée à la demande du président de la République, sera lancée "dans les jours prochains", a précisé le ministère à l'AFP.

Le "Collectif Palestine Vaincra" est accusé par le ministère d'"appel à la haine, à la discrimination et à la violence". Selon l'Intérieur, ce groupe, "sous couvert de défendre la cause palestinienne", "cultive le sentiment d'oppression des 'peuples musulmans' (...) dans l'objectif de diffuser l'idée d'une islamophobie à l'échelle internationale". Le ministère lui reproche également d'appeler "à la discrimination et à la haine envers Israël et les Israéliens", notamment à travers des campagnes de boycott.

Parmi les dernières actions du collectif, basé à Toulouse, une campagne "#Palestine2022" qui vise à "dénoncer la collaboration des gouvernements français avec l'apartheid israélien" et à "inviter le sujet de la cause palestinienne dans les débats de l'élection présidentielle", peut-on lire sur son site internet.

Un soutien aux "méthodes terroristes"

Le "Comité Action Palestine" se voit lui reprocher de "relayer les communiqués" et de "rendre compte de l'activité d'organisations terroristes palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah".

Il affirme "dans sa charte son soutien à toutes les organisations en lutte contre Israël, y compris quand elles font usage de la violence ou de méthodes terroristes", pointe le ministère.

Le "Comité Action Palestine", basé à Bordeaux (Gironde), selon son site, se présente comme une association œuvrant "pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien", notamment "le droit au retour des réfugiés, c'est à dire la libération de la terre arabe de Palestine". L'association dit également dénoncer "le sionisme en tant que mouvement colonialiste et raciste".

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