L'ONU autorise les Palestiniens à hisser leur drapeau à son siège à New York
Une résolution a été adoptée en ce sens. La mesure est "symbolique", de l'aveu même du représentant des Palestiniens à l'ONU, mais elle marque une nouvelle étape dans leur campagne en faveur de la reconnaissance de leur Etat.
L'ONU autorise les Palestiniens (en anglais) à hisser leur drapeau à son siège à New York (Etats-Unis), jeudi 10 septembre. La résolution a été adoptée par 119 voix pour (dont la France), 45 abstentions et 8 contre (dont les Etats-Unis et Israël). Elle marque une nouvelle étape dans la campagne menée par les Palestiniens pour faire reconnaître leur Etat.
News: #UNGA votes to raise the flags of non-member observer States at UN: http://t.co/p7rogLFOu1 via @UN_PGA pic.twitter.com/biFcO9H99d
— United Nations (@UN) 10 Septembre 2015
Certes, il s'agit "d'une mesure symbolique", reconnait le représentant des Palestiniens à l'ONU, Riyad Mansour. Mais selon lui, le texte va "renforcer les fondations de l'Etat palestinien" et elle offrira aux Palestiniens une "lueur d'espoir" au moment où le processus de paix avec Israël est dans une impasse totale.
"Un pas" vers le statut de membre à part entière
Pour le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah, interrogé avant le vote, c'est "un pas sur le chemin menant la Palestine au statut de membre à part entière des Nations unies". La résolution donne vingt jours à l'ONU pour se préparer à hisser le drapeau palestinien, ce qui coïncidera avec la venue à New York du président palestinien Mahmoud Abbas. Celui-ci doit participer à la session annuelle de l'Assemblée générale, où il prononcera un discours, le 30 septembre.
La résolution demandait que les drapeaux des Etats non membres de l'ONU ayant statut d'observateur soient "hissés au siège et dans les bureaux des Nations unies après ceux des pays membres". Ce statut ne concerne que les Palestiniens et le Vatican. Le représentant de l'Etat pontifical a toutefois précisé que le Vatican n'avait "pas l'intention de hisser son drapeau avant la (prochaine) visite du pape" François à l'ONU. Mais il n'exclut pas de le faire ensuite.
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