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Quand Juifs et Arabes "refusent d'être des ennemis"

Des juifs et des musulmans se mettent en scène sur les réseaux sociaux pour livrer un message de paix, au moment où la guerre redouble d'intensité à Gaza.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Juifs et Arabes refusent d'être ennemis, écrit la journaliste Sulome Anderson. (SULOME ANDERSON / TWITTER)

Loin des zones de guerre dans la bande de Gaza ou des scènes d'émeutes en région parisienne, le camp de la paix trouve refuge sur les réseaux sociaux. Depuis plusieurs jours, le hashtag #JewsAndArabsRefuseToBeEnemies (Juifs et Arabes refusent d'être des ennemis) rencontre un certain succès sur Twitter et Facebook.

C'est une journaliste libano-américaine, Sulome Anderson, qui a lancé cette initiative en postant une photo sur laquelle elle embrasse son petit ami juif. Avec, en légende : "Il m'appelle neshama, je l'appelle habibi. L'amour ne parle pas le langage de l'occupation."

"Lorsqu'on s'est rencontrés, nous nous disputions à propos de la politique, mais petit à petit, nous sommes parvenus à un consensus, confie-t-elle à la chaîne américaine ABC. On continue à se disputer par moments, mais on se comprend mieux."

De nombreux internautes ont suivi l'exemple, comme cette famille dont la mère est israélienne et Osama palestinien.

"Je suis juif et je viens d'Israël", dit l'un. "Je suis musulman et je viens de Palestine", dit l'autre. "Pourquoi ne pourrions-nous pas tous nous entendre ?" s'interrogent-ils.

"Ma mère est juive, mon père est musulman. Comment pourrais-je être ma propre ennemie ?", se demande cette autre jeune femme.

Autre photo postée : celle de ce couple formé d'un juif et d'une Iranienne.

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