Israël et le Hamas ont annoncé jeudi 20 mai avoir trouvé un accord de cessez-le-feu, à partir de ce vendredi à 2 heures du matin (heure locale – 1 heure en France), mettant ainsi fin à onze jours d'échanges de roquettes et de bombardements, pour un total de 240 morts, dont 232 décès palestiniens. "Je suis très optimiste quant à son maintien et à son respect", a estimé sur franceinfo Frédéric Encel, géopolitologue spécialiste du conflit israélo-palestinien et maître de conférences à SciencesPo Paris.>> DIRECT. Retrouvez les dernières infos sur les tensions au Proche-Orient"Ce cessez-le-feu est une très bonne nouvelle parce qu'il faut rappeler qu'en 2014, le conflit avait duré plus de 50 jours et avait dépassé les mille morts. C'était d'une autre dimension", a-t-il d'abord expliqué."Si je suis très optimiste sur le respect du cessez-le-feu, je suis beaucoup plus circonspect sur le fond du problème", a toutefois ajouté le géopolitologue. "Le fond du problème, c'est que depuis 20 ans, vous vous rendez compte qu'il n'y a pas eu le moindre processus de paix." Frédéric Encel appelle à un dialogue "entre Israël et l'Autorité palestinienne, puisque c'est bien l'Autorité palestinienne qui est considérée par la communauté internationale comme le seul et unique interlocuteur palestinien légitime face à Israël."