Obama : "Nous allons porter Hillary vers la victoire parce que la période l'exige"
Sur scène, Barack Obama avance en saluant la salle, accueilli par son slogan de 2008 : "Yes we can ." Souriant, comme d’habitude, il parle de ses filles, qui sont devenues de jeunes filles depuis son premier discours devant une Convention il y a douze ans. Il plaisante avec la salle, parle de son bilan. Positif et réaliste.
"L’Amérique que je connais est pleine de courage, d’optimisme et de sincérité. L’Amérique que je connais est respectable et généreuse. Bien sûr, nous avons des réelles angoisse : payer nos factures, protéger nos enfants, s’occuper d’un parent malade. Nous sommes frustrés des blocages politiques, inquiets des divisions raciales, choqués et tristes par la folie d’Orlando et de Nice.”
"Espoir, amour, unité, ensemble" . Tout au long de son discours le président Obama utilise des mots positifs pour se différencier radicalement de la convention républicaine. Et vante les qualités d'Hillary Clinton.
"Vous savez, rien ne vous prépare aux exigences du bureau ovale. Tant que vous ne vous êtes pas assis à ce bureau, vous ne savez pas ce que c’est de gérer une crise globale ou d’envoyer des jeunes faire la guerre. Mais Hillary connait ce bureau, elle a pris part aux décisions. Elle sait ce qui est en jeu dans les décisions que notre gouvernement doit prendre pour les travailleurs, les retraités, et les petites entreprises, les soldats et les vétérans."
Hillary la plus qualifiée et le meilleur rempart contre Donald Trump
“Il faut le dire, ce n’est une élection normale. Ce n’est pas un choix entre les partis , prévient Barack Obama. "C’est un choix plus fondamental. Les Républicains et les Démocrates ont toujours eu leur différents, mais ce qu’on a entendu à Cleveland la semaine dernière, ce n’est pas républicain, ni conservateur."
Alors qu’il n’avait jamais cité nommément Donald Trump, Barack Obama a profité de cette soirée pour faire des attaques ciblées : “L’Amérique est déjà grande", dit Barack Obama. L’Amérique est déjà forte. Et je vous promets, notre force, notre grandeur ne dépend pas de Donald Trump. En fait, ça ne dépend pas d’une seule personne… Et au final, c’est ça la plus grande différence dans cette élection : notre démocratie."
Donald Trump va perdre. Barack Obama en fait le pari. Il est prêt à laisser la place à Hillary Clinton. Et il a même conclu : "Je suis prêt à passer le relais et je vous demande de me rejoindre pour rejeter le cynisme et la peur et élire Hillary Clinton".
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