Il y a dix ans, la Norvège était plongée dans l’horreur. Le 22 juillet 2011, un attentat a lieu à Oslo : une explosion tue huit personnes. Le siège du gouvernement était visé. Derrière cet acte se cache Anders Breivik. L’homme a ensuite pris la fuite vers l’île d’Utoya. Une fois sur place, ce militant d’extrême droite a ouvert le feu pendant 72 minutes. Au total, ce sont 69 personnes, pour la plupart âgées entre 14 et 25 ans, qui ont été abattues par le terroriste. Depuis, Anders Breivik a été condamné à la peine maximale. Des survivants de la tuerie continuent d’être harcelésDix ans plus tard, le pays s’apprête à rendre hommage aux victimes de ce drame. Certains survivants affirment en revanche être encore visés en ligne par des menaces. "Un tiers de tous les rescapés a été menacé directement ou exposé à la haine en ligne. Le mouvement fasciste, l’extrême droite est très en colère contre nous et notre politique d’accueil des immigrés", confie Gaute Borstad Skjervo, survivant de la tuerie et responsable des jeunes travaillistes.