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Nigeria : 63 jeunes filles enlevées par Boko Haram se sont échappées

Les otages auraient profité de combats entre l'armée et des combattants de la secte islamiste pour échapper à leurs ravisseurs, d'après des témoignages anonymes recueillis par l'AFP. Les jeunes femmes avaient été enlevées en juin dernier lors d'attaques attribuées à Boko Haram dans l'Etat de Borno. Il s'agit d'un groupe distinct des 200 lycéennes retenues captives depuis la mi-avril.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
  (Un supporteur de football nigérian pendant la Coupe du monde © Maxppp)

Quelque 63 des 68 jeunes femmes enlevées en juin dernier par Boko Haram seraient rentrées chez elle, dans le village de Kummabza, au Nord-est du Nigeria. D'après l'AFP, qui cite une "source sécuritaire de haut-rang" et un représentant des milices locales, l'évasion s'est déroulée vendredi alors que les geôliers "se sont absentés pour mener une opération ".

Des affrontements ont en effet éclaté ce jour-là entre l'armée nigériane et des combattants de Boko Haram dans la ville de Damboa, faisant 50 morts côté islamistes. Cette évasion n'a pas été confirmée par les autorités centrales d'Abuja et l'armée ne semble pas avoir joué de rôle dans cette libération.

Les 63 jeunes femmes ne faisaient pas partie des plus de 200 lycéennes enlevées mi-avril dans la ville de Chibok et dont le rapt avait déclenché une vague d'émotion au Nigeria et à travers le monde. Le sort et la localisation de ces dernières restent inconnus.

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