BarackObama s'était engagé à prendre des mesures contre la violence liée aux armes à feu, après la tuerie de vendredi dernier dans une école primaire de Newtown, dans leConnecticut. 26 personnes ont été tuées par Adam Lanza, un jeune homme lourdement armé.Depuis le drame, plus de 180.000 personnes ont signé une pétition sur le site internet de la Maison-Blanche pour demander à Barack Obama d'œuvrer à un contrôle de la circulation des armes.Le président américain choisit ce mardi d'apporter son soutien à laproposition de loi qui sera présentée au premier jour de la prochaine session duCongrès, le 3 janvier, par la sénatrice démocrate Dianne Feinstein.Que prévoitla loi ?Si la loiest adoptée, la vente, le transfert, la fabrication et l'importation d'unecentaine de modèles d'armes d'assaut seraient interdits. La liste inclut desfusils et pistolets semi-automatiques.Leschargeurs de plus de 10 balles seraient aussi prohibés (ceux d'Adam Lanzapouvaient en contenir beaucoup plus), comme ils l'étaient dans le cadre d'uneloi votée en 1994, mais qui a expiré en 2004, sous l'administration Bush.Certains Etats ont déjàmis en place des restrictions comparables au niveau local, mais cette loifédérale s'appliquerait à tout le territoire, même dans les Etats où l'achatd'armes semi-automatiques est aujourd'hui légal.Quellessont les dérogations possibles ?Seules lesnouvelles armes seront concernées. Les propriétaires actuels pourront conserverleurs armes même si elles figurent dans la liste interdite.Le texte exempteraaussi plus de 900 modèles utilisés pour la chasse ou le sport, ainsi que desarmes antiques et manuelles.La loia-t-elle des chances d'être votée ?Les chancesde passage du texte dépendent toutefois du soutien que choisiront d'apporterles nombreux élus proches du puissant lobby des armes, la NRA. Aucun texte nepeut même atteindre l'hémicycle sans l'accord des chefs républicains de laChambre des représentants.Au Sénat,les "amis " de la NRA, démocrates et républicains, disposent d'unecapacité de blocage qui ne sera surmontée que si un nombre conséquent d'élus décidede rompre avec le groupe de pression.