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«Discordia», ou les printemps arabes vus par Moises Saman

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Moises Saman, photographe péruvien membre de l’agence Magnum, a vécu et travaillé au Moyen-Orient de 2011 à 2015. De ses souvenirs personnels est né un livre, «Discordia» (Editions Daria Birang).

En 2015, son travail a été présenté au WARM Festival à Sarajevo puis au Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre.
 
La Fondation WARM se donne pour «objectif de rassembler et de promouvoir les œuvres des journalistes, écrivains et artistes qui travaillent sur les conflits contemporains.»
 
Elle organise une série d’événements pour le lancement du livre en France, le 23 février 2016.
Le premier est une exposition qui aura lieu du 24 au 27 février 2016 à la galerie agnès b. à Paris, en partenariat avec Amnesty International et #Dysturb. Ce collectif de photojournalistes expose dans les rues de nombreuses villes des photos des conflits mondiaux sous forme d’immenses affiches.
 
Moises Saman a d’abord travaillé sur l’Afghanistan. Avant de s’intéresser, ces dernières années aux printemps arabes en Tunisie, en Egypte, en Libye, en Irak, en Liban et en Syrie. Ses reportages ont été récompensés par de nombreux prix internationaux.

lors d’un match de football, un supporter de Mouammar Kadhafi brandit un portrait du leader libyen alors que des feux d'artifice sont tirés sur le terrain d’un stade dans la banlieue de Zaouïa (50 km à l’ouest de Tripoli). La ville est alors sous le contrôle des forces fidèles au «guide». (Moises Saman / Magnum Photos)
à l'intérieur d'une mosquée dans le quartier de Salaheddine à Alep en Syrie. Un quartier que se disputent rebelles et forces loyales. Mars 2013. (Moises Saman / Magnum Photos)
lors du second anniversaire de la révolution, des jeunes manifestants se mettent à l'abri derrière une barricade pendant de violents affrontements avec la police. (Moises Saman / Magnum Photos)
dans le centre-ouest de la Tunisie. Cette région est l’une des plus défavorisées du pays, malgré ses mines de phosphate. Les nombreuses promesses des dirigeants politiques n’ont pu endiguer la misère, le chômage et la corruption, causes principales de la révolution de janvier 2011. (Moises Saman / Magnum Photos)
le plus grand marché de dromadaires d'Égypte, près de 2.000 bêtes sont échangés chaque semaine. Une viande meilleure marché que le bœuf. (Moises Saman / Magnum Photos)
la principale ville kurde du sud-est de la Turquie. L'armée turque continue d’intensifier son offensive contre le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) dans cette région. La ville est placée depuis début décembre 2015 sous couvre-feu. (Moises Saman / Magnum Photos)
fait à partir de photos de manifestants prises lors d'affrontements avec la police au Caire, en Egypte, entre 2011-2013. (Moises Saman / Magnum Photos)

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