Arabie saoudite : le groupe Etat islamique revendique l'attentat au cimetière non musulman de Djeddah
Selon l'organe de propagande de l'EI, "l'attaque visait principalement le consul de France, qui assistait à la cérémonie dans le contexte de l'insistance du gouvernement de son pays à publier des caricatures insultant le prophète".
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué, jeudi 12 novembre, l'attentat qui a fait au moins deux blessés la veille au cimetière non musulman de Djeddah, en Arabie saoudite, lors d'une cérémonie pour l'anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, en présence de diplomates occidentaux.
Dans un communiqué diffusé sur sa chaîne de propagande sur Telegram, l'EI affirme avoir mené l'attaque "en soutien" au prophète Mahomet. "Un détachement de soldats du califat a réussi à poser un engin explosif au cimetière (...) dans la ville de Jeddah hier (mercredi)" où plusieurs diplomates étaient réunis, affirme le communiqué.
La France principalement visée
Un employé consulaire grec et un policier saoudien ont été légèrement blessés, selon les autorités saoudiennes. Un militaire britannique aurait également été légèrement blessé, selon une source sécuritaire française.
Selon l'agence Amaq, organe de propagande de l'EI, "l'attaque visait principalement le consul de France, qui assistait à la cérémonie dans le contexte de l'insistance du gouvernement de son pays à publier des caricatures insultant le prophète".
Dans un communiqué conjoint, les consulats représentés lors de la cérémonie mercredi ont "condamné avec force cette lâche attaque contre des gens innocents". Il s'agit des consulats de France, de Grèce, d'Italie, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Cet attentat est intervenu deux semaines après une attaque au couteau qui a blessé un garde du consulat de France à Djeddah.
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