Moteurs truqués : le siège de Volkswagen perquisitionné en Allemagne
Dans un communiqué, le parquet de Brunswick (nord de l'Allemagne) explique que "le but des perquisitions était de saisir des documents et des supports informatiques" de l'entreprise. Autant d'éléments susceptibles de permettre d'identifier les employés impliqués dans le trucage de 11 millions de véhicules dans le monde dotés d'un logiciel faussant les contrôles antipollution. D'autres sites du constructeur automobile ont été également perquisitionnés mais leurs localisations n'ont pas été dévoilées.
Quatre salariés ont été suspendus
Dans une interview accordée ce jeudi au journal Frankfurter Allgemeine Zeitung, le nouveau patron de Volkswagen, Matthias Müller, estime que "seuls quelques salariés étaient impliqués" dans le trucage. "Quatre personnes, dont trois directeurs responsables à différentes époques du développement des moteurs" , ont d'ailleurs été suspendues.
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Plusieurs enquêtes ont été ouvertes contre Volkswagen, en Allemagne, mais aussi en France et surtout aux Etats-Unis, où le scandale a éclaté il y trois semaines. Le président de Volkswagen en Amérique du Nord, Michael Horn, était d'ailleurs auditionné ce jeudi par le Congrès. Celui-ci a déclaré avoir été mis au courant des logiciels truqueurs début septembre, soit quelques jours seulement avant que les autorités rendent publiques leurs enquêtes.
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