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Scandale Volkswagen : "Seuls quelques employés sont impliqués"

Nommé fin septembre à la tête du groupe automobile, Matthias Müller, a accordé un entretien au Frankfurter Allgemeine Zeitung. Alors qu'une enquête interne est toujours en cours et qu'une dizaine de dirigeants a été suspendue, Matthias Müller est revenu sur le scandale des moteurs truqués. Et il apporte un certain nombre de précisions.
Article rédigé par Sébastien Baer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le président du directoire de Volkswagen Matthias Müller © MAXPPP)

 Dans sa première interview, Matthias Müller lève une partie du voile sur l'origine du scandale : "Les manipulations venaient du siège en Allemagne, et non des Etats-Unis" explique le nouveau patron du groupe qui estime que seuls quelques employés sont impliqués dans la manipulation des moteurs. Matthias Müller, pour qui "les choses deviennent plus claires jour après jour", dit également que le groupe devrait commencer en janvier les rappels des quelque dix millions de véhicules concernés. Et il précise que les révisions pourraient être bouclées d'ici la fin de l'année prochaine.

 

Face à 20.000 salariés réunis à Wolfsbourg mardi, Müller a préparé ses troupes à des lendemains difficiles, il pourrait y avoir des conséquences sur l'emploi dans le groupe qui compte 600.000 salariés. "Le scandale va coûter très cher" a répété le patron qui ignore si les 6,5 milliards d'euros mis de côté suffiront à couvrir les coûts des rappels et des révisions. Pour renflouer ses caisses, Volkswagen a d'ores et déjà prévu de reporter des investissements, le constructeur pourrait aussi vendre certaines des douze marques du groupe et renoncer au sponsoring dans le football.

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