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Militantes kurdes assassinées à Paris : deux proches en garde à vue

Deux hommes, résidant à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) ont été arrêtés jeudi. Ils appartiennent à l'entourage des victimes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une femme brandit le portrait des trois militantes kurdes assassinées à Paris, lors d'une manifestation à Strasbourg, le 10 janvier 2013. (FREDERICK FLORIN / AFP)

Deux proches des trois militantes kurdes assassinées à Paris le 9 janvier ont été arrêtés, jeudi en milieu de journée, et placés en garde à vue, a-t-on appris vendredi 18 janvier de sources judiciaires et policières, confirmant une information de BFMTV. Ces deux hommes kurdes, nés en Turquie en 1974 et en 1982, appartiennent à l'environnement très proches des trois femmes exécutées, a précisé une source policière, évoquant une "piste sérieuse".

L'un des gardés à vue aurait été le chauffeur de l'une de ces femmes. Les deux hommes, qui seraient domiciliés à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), ont été placés en garde à vue à la mi-journée. Aucune précision de source judiciaire n'a été donnée sur les raisons de ces arrestations, ni sur le rôle éventuel de ces deux personnes dans ces meurtres.

Une des victimes était une des fondatrices du PKK

Les corps des trois femmes avaient été découverts dans la nuit du 9 au 10 janvier dans le Centre d'information sur le Kurdistan, situé près de la gare du Nord, dans le nord-est de Paris. Toutes avaient été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Parmi les trois victimes figure Sakine Cansiz, 55 ans, membre fondatrice du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), considérée comme une proche de son chef emprisonné, Abdullah Öcalan.

Ces assassinats surviennent alors que, selon des médias turcs, Ankara et Öcalan se sont mis d'accord sur le principe d'un arrêt des hostilités qui durent depuis 1984 et ont coûté la vie à plus de 45 000 personnes. Le PKK mobilise régulièrement la justice française dans des dossiers de financement de ce parti, via des extorsions de fonds, avec 21 procédures actuellement en cours, selon une source judiciaire.

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