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Mali : avec les soldats français, les résistants maliens et les "peaux blanches"

REPORTAGES | L'aviation française a frappé mercredi un "centre de commandement" d'Aqmi à Tombouctou, fief avec Gao de la rébellion djihadiste. Pour l'armée malienne, la "libération" des deux villes pourrait "ne pas prendre plus d'un mois". Au sol, les troupes progressent, en attendant du renfort. Et la population civile compose. Le conflit vu de Markala, Diabali ou Mopti avec les reporters de France Info.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Sur la route du front, avec les blindés français

Une colonne d'une vingtaine de blindés français (la deuxième) a quitté Bamako pour Diabali à l'ouest et Sévaré au centre. Mission : renforcer les deux fronts avant de tenter peut-être une percée au Nord, avec la Misma, la mission africaine, quand elle sera déployée. Sur la route, les acclamations des Maliens : "C'est la première mission où je perçois l'engouement de la population pour la présence française ", confie le sergent-chef Ben, de l'opération Serval.

Retour sur l'occupation de Diabali

Deux jours que les armées française et malienne ont repris Diabali aux rebelles. Comme promis les soldats français se sont retirés mardi soir de la localité.

> Lire aussi Les images de Diabali reprise par les forces françaises et maliennes

Mais comment les djihadistes se sont-ils emparés de la ville quelques jours plus tôt ? Un habitant, reconverti informateur de l'armée malienne, raconte à Étienne Monin l'arrivée des pick-up des djihadistes dans la ville. 

La peur des représailles à Mopti

Alors qu'"arabes" et touaregs ont fui la région de Mopti de peur d'être assimilés aux djihadistes, quelques rares familles sont de retour. Comme celle de Khadija, une "peau blanche", originaire de Tombouctou, et tout juste revenue du Burkina Fasso où elle avait trouvé refuge il y a un an, au début de la rébellion. Elle et sa famille, rencontrées par Omar Ouahmane, vivent pourtant terrées chez elles, sous la salutaire protection des voisins. 

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