Les supérieurs de l'auteur de la fusillade de Fort Hood envisageaient de le limoger
Le commandant Hasan semblait "détaché et pas intéressé" par son travail au Walter Reed Army Medical Center à Washington, et négligeait souvent de répondre au téléphone quand il était de garde, selon des médecins cités par la radio publique américaine.
Nidal Malik Hasan, le militaire musulman soupçonné d'avoir tué 13 personnes, a commencé à parler
Blessé par les forces de l'ordre alors qu'il avait ouvert le feu sur des militaires, parmi lesquels treize ont trouvé la mort, le psychiatre militaire de la base de Fort Hood (Texas, sud) est sorti du coma et "parle avec l'équipe médicale", a indiqué la porte-parole du centre médical Brooke de l'armée de Terre, à San Antonio (Texas, sud).
La porte-parole a toutefois refusé de préciser si le suspect parlait également avec les enquêteurs chargés de faire la lumière sur ce massacre qui a fait 13 morts et 28 blessés, et dont le mobile reste incertain.
Selon les premières conclusions de l'enquête, révélées samedi soir, le suspect semble avoir agi seul à Fort Hood, mais la police n'exclut pas la possibilité qu'il ait voulu perpétrer un attentat suicide.
D'après le Washington Post daté de lundi, les enquêteurs examinent de possibles liens entre l'auteur de la fusillade et un imam né aux Etats-Unis que les autorités américaines présentent comme un fervent soutien d'Al-Qaïda depuis qu'il a quitté la mosquée de Virginie (est) où il prêchait.
Nidal Malik Hasan sea jugé par un tribunal, a-t-on appris lundi de sources américaines autorisées, citées par Reuters.
Mardi, le président américain Barack Obama doit se rendre à Fort Hood pour assister à une cérémonie en hommage aux douze militaires et au civil tués dans la fusillade.
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