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Les shebab de Somalie annoncent avoir décidé d'exécuter Denis Allex

Alors que les autorités françaises sont convaincues que l'otage français a été abattu par ses geôliers samedi, ceux-ci ont réaffirmé mercredi le détenir toujours et annoncé dans un communiqué avoir "décidé unanimement de l'exécuter". "Manipulation médiatique", a rétorqué l'amiral Guillaud, chef d'état-major des forces françaises.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Six jours après la tentative française ratée d'exfiltrer l'otage français Denis Allex, retenu par des rebelles somaliens depuis 2009, qui dit vrai ? Les shebab affirment toujours détenir l'agent de la DGSE "encore en vie et à l'abri ". Ils ont annoncé mercredi dans un communiqué posté sur Internet et Twitter avoir "pris à l'unanimité la décision de [l']exécuter ", ajoutant que "avec sa tentative de sauvetage, la France a volontairement signé l'arrêt de mort d'Allex ". 

Manipulation médiatique ?

Pourtant, la France doute toujours de ces propos. "Nous soupçonnons les shebab somaliens de pratiquer la manipulation médiatique " , a déclaré mercredi matin Edouard Guillaud, le chef d'état-major des armées, sur Europe 1, ajoutant que condamner un homme déjà mort, "c'est une technique qu'ils ont déjà utilisée dans d'autres affaires qui ne nous concernaient pas ". Pour le militaire, "Nous n'avons aucun élément depuis le raid de vendredi soir sur le fait que Denis Allex soit vivant, nous pensons qu'il est vraisemblablement mort ". 

Paris d'ailleurs avait annoncé dès samedi que l'otage avait sûrement été abattu par ses ravisseurs pendant l'opération manquée. "Tout donne à penser que Denis Allex a été tué ", avait déclaré dès samedi soir le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. 

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Denis Allex avait été enlevé en juillet 2009 dans la capitale somalienne Mogadiscio. Il y était officiellement en mission pour former des éléments de la police et de la garde présidentielle.

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