Les armes lourdes du régime syrien visées par un projet de résolution à l'ONU
Les Occidentaux tentent d'accroitre la pression sur le régime syrien en montrant à Bachar al-Assad qu'ils n'ont pas abandonné la partie. Malgré le barrage diplomatique dressé par la Russie et la Chine, ils ont présenté un nouveau projet de résolution qui donne 10 jours au régime pour cesser d'utiliser ses armes lourdes contre les villes rebelles sous peine de sanctions diplomatiques et économiques, prévues dans l'article 41 de la charte de l'ONU.
Un autre projet de résolution devrait voir le jour, pour tenter de forcer Bachar al-Assad à accepter le plan de paix du médiateur Kofi Annan. Ce texte, qui doit être présenté dans les prochaines heures au Conseil de sécurité. Là aussi, des sanctions sont à la clé en cas de non-respect.
C'est Kofi Annan lui-même qui aurait demandé aux Occidentaux de mettre la pression sur le régime, après une tournée à Damas, Téhéran et Bagdad. Un projet de résolution avait été déposé par la Russie, mais il a été jugé insuffisant pas les Occidentaux, car il ne faisait que prolonger le mandat de l'ONU, sans menace de sanctions.
Le régime syrien a enregistré une nouvelle défection de poids, en la personne de son ambassadeur en Irak. Selon Kofi Annan, Bachar al-Assad lui a proposé un nom pour entamer des discussions avec l'opposition, mais des vérifications restent à faire sur cette personnalité.
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