Le quotidien des rebelles syriens : retour de reportage d'Etienne Monin
Etienne Monin le raconte, il a pu travailler dans le Nord de
la Syrie. "Une frontière s'est ouverte dans le pays et on a pu rentrer
légalement. Les insurgés vous apposent un tampon sur le passeport" ,
explique le journaliste de France Info.
Sur place, dans les zones contrôlées par les rebelles, l'impression est étrange avec le sentiment "que
la vie reprend son cours" . Une impression "relativisée quand l'aviation
bombarde des villes comme Azaz" . La zone redevient une zone qui inquiète.
Trois voyages ont été effectués à Alep, ville rebelle au cœur
des combats entre armée du régime et insurgés. Des rebelles qui sont "comme
monsieur tout le monde" , explique Etienne Monin. "Ils tiennent des
magasins, sont étudiants. Ils n'ont pas des têtes de guerriers et combattent
des militaires".
"Pas de peur d'aller se confronter à un tank"
Le plus frappant explique Etienne Monin, "c'est qu'ils
sont mal équipés. Ils ont des kalashnikov, pris à l'armée régulière ou acheté. Mais
on ne sent pas l'aide financière qu'ils sont censés avoir" .
Pourtant, en dépit de ce sous-équipement, "il n'y a pas de côté désepéré, pas de peur d'aller se confronter à un tank" . "Je
n'ai pas senti de doute, explique Etienne Monin, il n'y pas l'idée d'abandonner" .
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