Le premier ministre libanais, qui a entamé mercredi une visite en France, rencontrera Nicolas Sarkozy vendredi
Saad Hariri, qui s'est entretenu avec François Fillon jeudi, a signé avec la France une série d'accords de coopération en matière de sécurité intérieure, entraide judiciaire, éducation et recherche.
C'est la première visite officielle de Saad Hariri dans un pays
occidental depuis la formation en novembre d'un gouvernement d'union nationale.
Les deux chefs de gouvernement ont également discuté d'une contribution française à la modernisation de l'armée libanaise.
La visite de Saad Hariri intervient après sa visite en décembre en Syrie, l'ancienne puissance de tutelle, qu'il avait dans le passé accusée d'avoir assassiné son père, l'ex-premier ministre Rafic Hariri dans un attentat à Beyrouth en 2005. Les relations entre Paris et Damas, ébranlées après l'assassinat de Rafic Hariri, se sont améliorées en 2008, à la faveur notamment d'un changement d'attitude de la Syrie au Liban, selon la France.
"Ce voyage a une dimension symbolique qui est le renouvellement du soutien de la France au Liban et le fait que le Liban est dans une période positive depuis les élections (...), la formation d'un gouvernement et l'adoption de la déclaration gouvernementale", a affirmé à la presse mardi l'ambassadeur de France à Beyrouth, Denis Pietton. "Le pays est actuellement en paix et donc l'atmosphère est propice aux réformes", a-t-il ajouté.
En novembre 2009, un gouvernement d'union nationale regroupant la majorité parlementaire soutenue par Washington et Ryad et la minorité menée par le Hezbollah et appuyée par Damas et Téhéran, a été mis en place au Liban.
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