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Le Dr Conrad Murray est accusé d'avoir tué Mickael Jackson en lui administrant du Propofol, en juin 2009.

Que s'est-il passé le 25 juin 2009 dans la propriété de Los Angeles du Roi de la pop ? Le procès qui s'ouvre mardi devant la Cour Supérieure de Los Angeles devrait permettre de faire la lumière sur les dernières heures du chanteur, décédé à l'âge de 50 ans.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Dr. Conrad Murray à Los Angeles, le 8 février 2010. (AFP/Frederick M. Brown)

Que s'est-il passé le 25 juin 2009 dans la propriété de Los Angeles du Roi de la pop ? Le procès qui s'ouvre mardi devant la Cour Supérieure de Los Angeles devrait permettre de faire la lumière sur les dernières heures du chanteur, décédé à l'âge de 50 ans.

Au coeur des débats : le Dr Condrad Murray, médecin personnel de Mickaël Jackson, accusé d'être à l'origine de sa mort, en lui administrant un puissant anesthésiant, le propofol, que l'interprète de Thriller utilisait comme un somnifère. Le médecin est poursuivi pour homicide involontaire.
Son sort est désormais entre les mains des douze Jurés. Le procès est entièrement filmé et retransmis à la télévision et sur le web. Le Dr Mirray, âgé de 58 ans, a été inculpé en février 2010. Depuis, il a été remis en liberté sous caution. A l'issue de son procès, il risque jusqu'à quatre ans d'emprisonnement.

Conrad Murray a toujours reconnu avoir administré du propofol à Michael Jackson le matin de sa mort, à sa demande expresse, mais réfute les accusations du procureur selon lesquelles il aurait abandonné son patient et lui aurait fourni des soins "très éloignés des critères requis". Plusieurs témoins interrogés pendant les audiences préliminaires allaient pourtant dans ce sens, dressant un portrait peu flatteur du praticien, présenté comme dissimulateur, négligeant et incompétent.

Les avocats du praticien tentent quant à eux de convaincre que le chanteur était dans un piètre état physique et psychologique, plusieurs mois avant sa mort. Ils entendent plaider que c'est Mickael Jackson lui-même, poussé par une pulsion suicidaire, qui se serait administré une dose supplémentaire de propofol en l'absence de son médecin.

Les cinq semaines de débats se dérouleront sous le regard attentif des fans et des curieux du monde entier, grâce à une médiatisation tous azimuts. Le procès sera aussi l'occasion de voir où en est le clan Jackson, qui s'est récemment déchiré autour du concert-hommage au "roi de la pop", prévu le 8 octobre au Royaume-Uni avec la bénédiction de la matriarche Katherine Jackson. Plusieurs frères et soeurs de la pop-star, notamment Randy, Jermaine et Janet, se sont désolidarisés du concert, estimant qu'il était indécent qu'il ait lieu pendant le procès.

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