Le dirigeant nord-coréen effectue une visite en Chine depuis lundi, un déplacement entouré du plus grand secret
Il devrait solliciter l'aide chinoise face aux difficultés économiques de Pyongyang et aux pressions internationales sur son programme nucléaire, selon les médias sud-coréens.
L'arrivée de Kim Jong-Il dans la capitale n'a été pas été confirmée officiellement mais le train blindé du "Cher leader"a été vu en gare de Pékin.
Un convoi motorisé a ensuite gagné la résidence d'Etat dans l'ouest de la ville. Une rencontre avec le numéro un chinois Hu Jintao est attendue jeudi.
Ce voyage en Chine est le premier de Kim Jong-il, 68 ans, depuis l'attaque dont il a été victime durant l'été 2008, qui avait suscité de nombreuses rumeurs sur sa santé et sa capacité à diriger le pays.
M. Kim a déjà visité quatre fois la Chine, son principal allié et partenaire économique, depuis 2000.
Sur le plan diplomatique, le dirigeant nord-coréen devrait tenter de briser son isolement en se montrant au côté de son principal et puissant allié, qui craint plus que tout un effondrement du régime nord-coréen susceptible de provoquer des troubles à sa frontière, longue de 1.400 km avec la Corée du Nord, et un afflux de réfugiés.
Depuis Washington, le porte-parole du Département d'Etat Philip Crowley a rappelé que la balle était dans le camp de Pyongyang. "S'il y a des réunions avec de hauts responsables chinois, nous espérons que ces derniers mettront l'accent, comme nous le faisons, sur le fait que la seule voie pour que la Corée du Nord avance est le processus à six."
La Corée du Nord a effectué son premier essai nucléaire en 2006, suivi d'un second en mai 2009, après avoir claqué la porte des pourparlers à six.
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