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Le Bangladesh ferme 18 usines textiles, après l'effondrement d'un immeuble

Le Bangladesh annonce la fermeture de 18 usines textiles pour des raisons de sécurité, après l'effondrement le 24 avril d'un immeuble qui abritait des ateliers de confection. Le bilan a également été revu à la hausse mercredi : 800 personnes ont trouvé la mort dans cette catastrophe.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Reuters)

Deux semaines après le drame le plus meurtrier de son histoire industrielle, le Bangladesh tire les premières conséquences. Mercredi, le ministre du Textile annonce la fermeture de 18 usines textiles. Le 24 février dernier, un immeuble de neuf étages abritant des ateliers de confection s'était effondré, faisant plus de 800 morts selon un bilan encore revu à la hausse mercredi.

"Nous avons constaté que ceux qui prétendent avoir les usines les plus aux  normes au Bangladesh n'ont pas totalement respecté les règles de construction ", a expliqué le ministre du Textile, Abdul Latif Siddique. Seize usines ont donc été fermées dans la capitale Dacca, et deux à Chittagong, la deuxième ville du pays. D'autres pourraient suivre.

80% des exportations du pays dans l'industrie textile

Lundi le gouvernement avait également indiqué le mise en place d'une nouvelle commission d'enquête chargée d'inspecter les 4.500 usines textiles du pays. Une annonce similaire à celle intervenue en novembre dernier après l'incendie d'un atelier qui avait aussi fait 111 morts.

Il faut dire que l'industrie textile représente plus de 40% de la main d'oeuvre du pays, et 80% de ses exportations. Le Bangladesh ne peut donc se permettre de voir les marques occidentales se détourner de leurs fournisseurs bangladais. L'immeuble qui s'est effondré il y a deux semaines abritait notamment des ouvriers travaillant pour le britannique Primark ou l'espagnol Mango.

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