Réunis hier au Caire, les membres de la Ligue arabe ontdécidé "d’ouvrir des canaux de communication avec l’opposition syrienneet lui fournir toutes les formes de soutien politique et matériel". Un appuiexplicite accompagné d’un lâchage du président syrien Bachar al-Assad puisquedans le même temps, la Ligue met fin à la mission de ses observateurs en Syrieet appelle ses membres à rompre leurs relations avec le pays. Face au pilonnage continu de la ville de Homs – capitale dela révolution - par les forces du régime ; face à l’urgence humanitaire, lespays de la Ligue arabe ont également décidé de demander au Conseil de sécuritéde l’ONU la formation d’une force conjointe ONU-Arabes. Initiative soutenu par l'Union européenne mais qui a peu de chance d’aboutir. LaChine et la Russie, membres du Conseil de sécurité et disposant d’un droit deveto, semblent déjà prendre leurs distances.Ce qui a plus de chances de réussir, en revanche, c’est cette nouvelletentative qu’Arabes et Occidentaux doivent lancer cette semaine. A savoir fairecondamner Damas par l’Assemblée générale de l’ONU, un organe consultatif où leveto n’existe pas. Une condamnation qui serait toutefois toute symbolique.