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La justice monégasque ébranlée par des révélations

Le directeur des services judiciaires de la cité-Etat est mis en cause par des révélations du "Monde".

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Publié Mis à jour
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Une vue de Monaco, le 27 mai 2017. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Le palais princier de Monaco a annoncé, jeudi 14 septembre, la démission de Philippe Narmino, directeur des services judiciaires de la cité-Etat. Ce dernier est mis en cause par des révélations du journal Le Monde (article payant) sur des relations potentiellement troubles entre la justice monégasque et le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, propriétaire de l'AS Monaco.

"Les mises en cause personnelles dont je fais l'objet et les attaques répétées subies par l'institution judiciaire ne me permettent plus d'assurer convenablement [mes fonctions]", déclare Philippe Narmino dans un communiqué cité par le journal Monaco-Matin sur son site internet.

Dans un communiqué, le prince Albert II dit accepter la décision de Philippe Narmino de faire valoir ses droits à la retraite et "salue cette décision qui honore ce haut serviteur de l'Etat". "Dans le cadre de la campagne médiatique actuelle de nature à perturber le cours normal de la justice et à tenter de la discréditer, le prince souverain réaffirme sa confiance dans les institutions judiciaires", écrit-il également.

Des centaines de SMS

Le Monde fait état de centaines de SMS, contenus dans un DVD aux mains de la justice monégasque, qui prouveraient les accointances entre Dmitri Rybolovlev et de hauts responsables au sein de la police et de la justice.

"Dmitri Rybolovlev dispose d'un atout maître : le directeur des services judiciaires, Philippe Narmino, pour ainsi dire le ministre de la Justice de la Principauté. Lui et son épouse, Christine, entretiennent les meilleures relations du monde avec 'Rybo' et son entourage", écrit le quotidien. Toujours selon Le Monde, le milliardaire russe tenterait d'influencer la justice en sa faveur, grâce à des cadeaux et des séjours offerts.

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