La junte malienne promet des élections sans elle
Le peuple malien
"affirme solennellement sa détermination de perpétuer un Etat de droit et
de démocratie pluraliste dans lequel les droits fondamentaux de l'Homme sont
garantis". L'"acte fondamental" adopté hier soir par la junte se
veut démocratique, il n'en donne pas moins les pleins pouvoirs aux militaires.
Pas de date, seulement des promesses
La formation d'un
gouvernement revient au capitaine Amadou Sanogo, "chef de l'Etat" et du Comité national pour le redressement de la
démocratie et la restauration de l'Etat, l'organe des mutins qui ont renversé
le président Touré le 22 mars.
Des élections étaient
prévues à la fin du mois. Les militaires promettent de les organiser, mais sans
préciser quand. Selon le texte adopté hier, aucun membre de la junte et de son
futur gouvernement ne sera autorisé à être candidat aux élections législatives
et présidentielle.
La Cédéao hausse le ton
Une délégation de
plusieurs présidents ouest-africains, conduite par l'Ivoirien Alassane
Ouattara, doit se rendre au Mali dans les 48 prochaines heures.
La Communauté économique
des Etats d'Afrique de l'Ouest
"autorise" également "la montée en puissance de sa force pour parer
à toute éventualité", ont décidé ses 15 Etats membres.
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