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La gauche radicale espagnole plombée par Tsipras ?

Le parti anti-austérité espagnol Podemos est distancé par les socialistes du PSOE et les conservateurs du Parti populaire (PP) à environ quatre mois des élections législatives prévues en novembre en Espagne, selon un sondage paru samedi. Les électeurs pourraient être échaudés par la politique du Premier ministre grec Tsipras, issu de la gauche radicale de son pays.
Article rédigé par franceinfo
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  (Pablo Iglesias, le secrétaire général de Podemos © Maxppp)

Les déboires du Premier ministre grec Alexis Tsipras, issu de la gauche radicale de son pays, sont-ils en train de plomber les partis européens de même obédience ? La question peut se poser au vu du plongeon de l'espagnol Podemos dans les sondages. Pour la seconde fois, le parti anti-austérité rétrograde alors que des élections législatives pointent à l'horizon, d'ici quatre mois.

Moins 10 points par rapport à janvier

Selon un sondage Metroscopia rendu public samedi. Les socialistes du PSOE sont donc crédités de 23,5% des intentions de vote, le Parti Populaire conservateur de 23,1% et Podemos de 18,1%, devant les centristes de Ciudadanos (16%). Podemos enregistre une baisse de trois points par rapport au précédent sondage de cet institut il y a moins d'un mois et de dix points par rapport à janvier.

"Le gouvernement grec a gagné en stabilité "

Issu du mouvement dit de la Puerta del Sol, grandes manifestations anti-austérité à Madrid en 2011, Podemos ("Nous pouvons") propose une formule entre le militantisme associatif et la gauche radicale. Son emblématique leader, Pablo Iglesias, enseignant en sciences politiques, a été désigné à la quasi-unanimité pour conduire la campagne du parti aux législatives de novembre. Réputé proche du Premier ministre grec Alexis Tsipras, Pablo Iglesias a livré la même analyse de l'accord négocié entre la Grèce et ses créanciers, qui aboutit à un cran de ceinture de plus dans l'austérité : "Moi comme Alexis (Tsipras) n'aimons pas l'accord, mais c'était une situation limite: soit l'accord, soit une sortie de l'euro ", a-t-il plaidé, ajoutant que "d'une certaine manière le gouvernement a gagné en stabilité ".

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