La France pousse à l'ONU une déclaration contre le "péril islamiste" au Mali
Il s'agit surtout de
soutenir l'action de la Cédéao. La France propose au Conseil de sécurité de l'ONU
de voter une déclaration sur la situation au Mali. Les pays d'Afrique de l'Ouest, voisins du Mali, ont déclenché hier un embargo complet destiné à forcer
la junte à quitter le pouvoir.
La France a obtenu de
ses partenaires du Conseil de sécurité un "accord de principe " selon l'ambassadeur
français à l'ONU, Gérard Araud. Ce texte, non contraignant, condamne le coup
d'Etat mais aussi l'offensive des rebelles dans le nord. Il exige "le
retour à l'ordre constitutionnel", c'est-à-dire le rétablissement du
gouvernement démocratiquement élu et du président Amadou Toumani Touré.
Le spectre d'"une
république islamiste "
Alain Juppé, le ministre
des Affaires étrangères, tient aussi à mobiliser contre le "péril islamiste ".
"Certains rebelles pourraient se contenter du contrôle sur les territoires
du Nord (du Mali). D'autres, avec Aqmi, pourraient envisager de s'emparer de l'ensemble
du territoire malien pour en faire une république islamiste ", s'alarme-t-il.
Il appelle à une alliance régionale contre Al Qaïda au Maghreb islamique : "Seule une
coopération impliquant l'Algérie, la Mauritanie, les pays de la Cédéao, avec le soutien de la France et de l'Union européenne, pourrait
permettre de progresser ".
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