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La détention de Mohammed Aalan suspendue par la Cour Suprême d’Israël

La Cour Suprême israélienne a décidé de suspendre mercredi soir la détention de l'avocat palestinien Mohammed Aalan. La plus haute juridiction israélienne estime que la grève de la faim du détenu, qui dure depuis deux mois, a eu un impact sur son système cérébral.
Article rédigé par Nicolas Ropert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un homme tient un portrait de Mohammed Aalan lors d'une manifestation de soutien © REUTERS/Amir Cohen)

Mohammed Aalan a subi des conséquences physiques de sa greffe de la faim a reconnu la Cour suprême israélienne.

La plus haute instance d'Israël suspend donc la détention administrative de l'avocat palestinien de 31 ans, qui a été placé mercredi en coma artificiel en raison d'une dégradation de son état de santé. Elle doit désormais déterminer si ces conséquences sont définitives. Dans ce cas, sa libération sera totale. Selon des médecins qui l’ont examiné, le cerveau du prisonnier palestinien, hospitalisé depuis plusieurs semaines, est touché. Il n’est pas certain qu’il puisse un jour parler de nouveau.

Mohammed Alaan est devenu un symbole de la résistance palestinienne. En grève de la faim depuis deux mois, l’avocat et sa défense ont refusé les différents compromis proposés par le gouvernement israélien. Son cas était devenu un problème pour les autorités israéliennes. Si le détenu venait à mourir, le djihad islamique palestinien avait promis vengeance. Une escalade de la violence qu’Israël souhaite à tout prix éviter.

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