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La Chine a imposé des restrictions sur la couverture médiatique chinoise de la collision meurtrière entre deux TGV

Certains journaux ont dû retirer des pages entières, affirme dimanche la plus influente des publications anglophones de Hong Kong, le Sunday Morning Post.La collision du 23 juillet - le pire accident ferroviaire en Chine depuis 2008 - a fait 40 morts et près de 200 blessés selon un bilan actualisé.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Collision de TGV en Chine le 23 juillet 2011 (AFP)

Certains journaux ont dû retirer des pages entières, affirme dimanche la plus influente des publications anglophones de Hong Kong, le Sunday Morning Post.

La collision du 23 juillet - le pire accident ferroviaire en Chine depuis 2008 - a fait 40 morts et près de 200 blessés selon un bilan actualisé.

Les autorités chinoises de propagande ont émis un ordre de censure vendredi soir, interdisant toute couverture médiatique de l'accident, à l'exception "de nouvelles positives ou d'informations données par les autorités", indique le Sunday Morning Post.

Cette interdiction a été décidée en raison de la publication, dans la presse officielle, d'articles très critiques envers les autorités, selon le journal.

"Après le grave accident ferroviaire du 23 juillet, les opinions publiques en Chine et à l'étranger sont devenues de plus en plus compliquées", souligne l'injonction du département de la communication du parti communiste, selon le Sunday Morning Post.

"Tous les médias (du pays), y compris les journaux, les magazines et les sites internet, doivent rapidement mettre un frein à la couverture de l'accident", ajoute l'injonction. "(Ils) ne sont plus autorisés à publier des informations ou des commentaires, à l'exception de nouvelles positives ou d'informations publiées par les autorités", souligne-t-elle.

Cette interdiction a obligé le China Business Journal à retirer huit pages de sa publication tandis que le 21st Century Busines Herald en a retiré neuf, a ajoute le Sunday Morning Post. Les médias avaient prévu une couverture spécifique une semaine après l'accident, selon le journal de Hong Kong. Il s'agirait, selon le China Digital Times, basé aux Etats-Unis, de la deuxième interdiction de publication depuis l'accident.

La défiance est grande à l'égard des dirigeants, l'opinion publique étant convaincue que le gouvernement a privilégié la reprise du trafic des trains à l'enquête et qu'il fait tout pour étouffer les polémiques sur la qualité du matériel ferroviaire chinois. Ainsi les autorités chinoises ont pratiquement doublé le montant de l'indemnisation versée aux familles des personnes décédées dans la collision, a rapporté vendredi la presse officielle.

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