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La campagne pour les élections législatives multipartites du 7 mars en Irak s'est ouverte vendredi

Près de 19 millions d'Irakiens sont appelés aux urnes pour choisir parmi les 6.100 candidats, 325 députés qui siègeront au Parlement pour les quatre ans à venir.La 2e législature depuis la chute de Saddam Hussein en 2003 se déroule dans un climat de chasse aux partisans supposés de l'ancien parti Baas: des centaines d'entre eux ont été évincés.
Article rédigé par France2.fr
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Des affiches de campagne pour les législatives du 7 mars 2010 en Irak. (AFP/ALI AL-SAADI)

Près de 19 millions d'Irakiens sont appelés aux urnes pour choisir parmi les 6.100 candidats, 325 députés qui siègeront au Parlement pour les quatre ans à venir.

La 2e législature depuis la chute de Saddam Hussein en 2003 se déroule dans un climat de chasse aux partisans supposés de l'ancien parti Baas: des centaines d'entre eux ont été évincés.

Si un comité de sept juges a repêché 28 candidats, quelque 472 autres ne pourront se présenter pour leurs liens présumés avec le parti Baas interdit. Le Comité pour la responsabilité et la justice, créé par le Parlement en 2008 pour poursuivre la débaassification et qui est dirigé par deux candidats chiites aux élections, avait disqualifié en janvier plus de 500 candidats provoquant la colère des listes laïques et de la communauté sunnite.

Seulement 177 d'entre eux ont fait appel devant les juges qui ont rendu leur décision jeudi soir. Ont ainsi été éliminés, deux candidats du Bloc irakien de l'ancien Premier ministre laïc Iyad Allaoui: Saleh al-Moutlaq, un ténor sunnite du Parlement, et Dhafer al-Ani.

Autre constat: dans les provinces chiites du sud, gérées notamment par la liste pour "l'Etat de droit" du Premier ministre Nouri al-Maliki, a été déclenchée une campagne d'épuration des administrations locales.

Ainsi, dans le province de Babylone, le gouverneur sadriste Salman al-Zarkani a licencié son premier vice-gouverneur Iskanker Jawad Watout, candidat du Bloc irakien, parce qu'ayant un passé baassiste. A Nassiriyah, le chef de la police a chassé trois officiers supérieurs pour les mêmes raisons et dans les provinces de Wassit, Kerbala, Najaf et Bagdad, les gouverneurs ont annoncé la création de comités d'éviction des fonctionnaires ayant eu des liens présumés avec l'ancien régime.

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