L'organisation appelle les nouvelles autorités à ouvrir une enquête sur l'exécution sommaire de 53 partisans de Kadhafi.
Selon Human Rights Watch (HRW), 53 corps ont été découverts la semaine dernière sur la pelouse d'un hôtel abandonné de Syrte.
Plusieurs des victimes avaient les mains ligotées dans le dos lorsqu'elles ont été tuées et ont depuis été identifiées comme étant des partisans de Kadhafi par des habitants, rapportent des responsables de HRW qui ont vu les corps dimanche.
L'organisation de défense des droits de l'homme appelle le Conseil national de transition (CNT) à ouvrir "sans délai une enquête transparente" sur cette série de morts. Et exhorte aussi à réprimer les violences et crimes commis par les forces rebelles qui ont chassé le colonel libyen du pouvoir.
L'état des corps laisse supposer que les victimes ont été tuées entre le 14 et 19 octobre. Aucune preuve ne permet d'affirmer que les brigades anti-Kadhafi sont derrière cette exécution, note HRW, mais tout acte de violence infligé à des combattants désarmés ou à des prisonniers constitue un crime de guerre.
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