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L'homme, âgé de 58 ans, avait été condamné en juin à 25 ans de prison. Il a été rapatrié mardi pour raisons de santé.

Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé mardi la libération de Patrice Faye. Arrêté en avril, l"homme était hospitalisé depuis le 23 septembre en accord avec l'administration pénitentiaire burundaise, dans le service du médecin conseil de l'ambassade de France dans un hôpital de Bujumbura.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Patrice Faye, au tribunal, le 19 septembre 2011. (ESDRAS NDIKUMANA / AFP)

Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé mardi la libération de Patrice Faye. Arrêté en avril, l"homme était hospitalisé depuis le 23 septembre en accord avec l'administration pénitentiaire burundaise, dans le service du médecin conseil de l'ambassade de France dans un hôpital de Bujumbura.

"La France remercie les autorités burundaises pour avoir tenu compte de la dégradation de l'état de santé de Patrice Faye et diligenté les expertises médicales ayant conduit à cette décision", a commenté mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valéro. "Nous sommes intervenus à de nombreuses reprises pour que son état de santé précaire soit pris en compte", a-t-il rappelé.

"C'est le procureur général de la République qui a décidé d'accorder la liberté provisoire à Patrice Faye avec autorisation de sortir du territoire pour aller se faire soigner", a déclaré de son côté le porte-parole de la cour suprême du pays, Elie Ntungwanayo.

Le quinquagénaire, qui a toujours clamé son innocence, avait été arrêté à la suite d"accusations de viols portées à son encontre par cinq jeunes filles, dont des mineures, qui fréquentaient l"école qu"il avait créée en faveur de jeunes end ifficulté.

Son procès en première instance s'était déroulé en kirundi, la langue nationale, à huis-clos le 16 juin à Bujumbura. Paris avait condamné les "incohérences" de ce premier procès et demandé un procès équitable en appel. Celui-ci s'était ouvert le 19 septembre devant la cour d'appel de Bujumbura et avait été renvoyé sine die peu après son ouverture, à la suite d'une demande de mise en liberté provisoire déposée par la défense invoquant l'état de santé de l'accusé.

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