En 2009, c'est un jeune Britanniquequi avait remporté, parmi 35.000 candidats de 200 pays, le premier"meilleur job du monde" : gardien de l'île paradisiaque d'Hamilton,sur la Grande barrière de corail. Six mois d'une vie de pacha, à faire de la plongée,du parachutisme et des balades avec un salaire de ministre.Quatre ans plus tard, l'Australierelance l'initiative. Mais cette fois, elle n'offre pas un, mais six"meilleurs jobs du monde", dans six États différents à toutes lesextrémités de l'île. Six vies de rêve pendant six mois, et avec à la clef uneenveloppe de 100.000 dollars (78.000 euros), comprenant salaire et faux frais.Blogueur VIP à Sydney, soigneur dekangourous dans le bush, gardien de parc naturel le long des plages sauvages duQueensland, photographe "lifestyle" ou encore critique gastronomique: le concours est ouvert aux jeunes étrangers de 18 à 30 ans, éligibles à unvisa de travail provisoire australien, originaires notamment des Etats-Unis, deGrande-Bretagne, de France, de Hong Kong, de Taïwan, de Corée du Sud et duJapon.Fréquentation touristique dopéePour le gouvernement australien, ceconcours "est un excellent moyen d'inciter davantage de jeunes du mondeentier à passer leurs vacances en Australie, mais aussi à y travailler enoccupant un des nombreux emplois vacants dabs le tourisme" , affirme un porte-parole des autorités touristiques. Entre immensités désertiques infestées de serpents, mangroves hantées par lescrocodiles, plages du Pacifique et nuits festives, plus de 1,5 million dejeunes étrangers s'offrent chaque année un séjour plus ou moins long au pays dukoala. Ces jeunes touristes représentent plus d'un quart (26 %) desvisiteurs étrangers et dépensent 12 milliards de dollars australiens (9milliards d'euros).Selon l'Office du tourisme duQueensland, la première opération du "meilleur job du monde'" avaitdopé la fréquentation touristique de 15 à 20 % dans la région. Cette année, les candidats ont jusqu'au 10 avril pour postuler surbestjobs.australia.com.