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L'armée syrienne face à Daech : notre reportage sur la ligne de front

En Syrie, le cessez-le-feu qui doit entrer en vigueur samedi à minuit pile ne s’appliquera pas à l’Etat islamique. Le groupe terroriste tient toujours plusieurs villes syriennes comme Qaryatayn au sud-est de Homs. Avec, à quinze kilomètres, les positions de l’armée syrienne qui tente d'empêcher les djihadistes d’avancer.
Article rédigé par Valérie Crova
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Près de Deraa dans le sud, Cheikh Miskine a été reprise en janvier par l'armée loyaliste avec l'aviation russe © RF/ Valérie Crova)

La base de l'armée syrienne fait face à des collines qui s'étirent sur plusieurs kilomètres autour du village de Mhine. Tout semble calme en ce début d'après-midi. Le commandant de l'armée de terre qui dirige la base n'est pas avare d'explications : "Nous avons assez de forces pour protéger cette région et avancer vers les terroristes et les tuer. Ils sont à deux kilomètres d'ici" .

Derrière nous un blindé se met en position de tir. Ses canons pointent une position en face de nous. Il n'y aura pas de riposte. Dans cet ancien entrepôt, une ouverture a été faite pour observer l'ennemi. A la jumelle on voit un tank détruit il y a trois jours.

Dans cette guerre contre Daech, l'armée syrienne a reçu un appui de taille : celui des avions russes. Ils sont plus précis car plus récents que les avions syriens, pourtant de fabrication russe, eux aussi, mais qui sont de vieux modèles des années 80. Sans la force de frappe de la Russie, l’armée syrienne n’aurait pas pu reprendre autant de positions ces dernières semaines, notamment autour d'Alep.

Aujourd'hui, un tiers du territoire syrien est encore contrôlé par Daech, devenu l'ennemi commun des Occidentaux, de l'Etat syrien et de ses alliés.

L'armée syrienne face à Daech : reportage de Valérie Crova sur la ligne de front

  (Sur la ligne de front © RF/ Valérie Crova)
 

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