Kiev toujours barricadée à la veille d'une semaine cruciale
En proposant samedi aux leaders de
l'opposition de prendre la tête du gouvernement, le président Victor Ianoukovitch
espérait désamorcer la crise. Mais la colère n'a pas quitté Kiev ce week-end et
elle a même gagné du terrain ailleurs dans le
pays. La pression est maximale sur le pouvoir en place, alors que
plusieurs rendez-vous majeurs doivent se dérouler dans les jours qui viennent.
Un remaniement ministériel possible
Mardi, le parlement doit se réunir
pour une session extraordinaire. Au menu, l'abrogation des lois anti-manifestations
votées le 16 janvier et la possibilité d'un remaniement ministériel. Une offre
sur laquelle l'opposition, qui demande toujours l'organisation d'élection présidentielles
anticipées, est restée assez floue, attendant visiblement de voir se
concrétiser certains engagements pris par le chef de l'Etat lors des
négociations.
A LIRE AUSSI ►►► EN IMAGE | Kiev : l'opposition ne croit pas à la main tendue d'Ianoukovitch
La médiation européenne très attendue
Mardi toujours, l'Ukraine
devrait être au cœur du sommet Union européenne-Russie qui s'annonce tendu à
Bruxelles, avant la visite à Kiev de Catherine Ashton. La chef de la diplomatie
européenne est attendue jeudi et vendredi dans la capitale ukrainienne pour
tenter de trouver une conciliation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.