: Vidéo Akari partage son expérience en tant qu’étudiante au Japon
Depuis les années 1980, de nombreux étudiants envahissent l’un des quartiers les plus populaires de Tokyo, Shibuya. Là, ils y réalisent leurs achats vestimentaires, cosmétiques et se retrouvent entre étudiants dans des cafés. Akari, étudiante dans ce quartier, l'apprécie beaucoup. En dernière année dans une faculté réservée aux femmes, Akari apprécie cette politique qui est, pour elle, un gage de sûreté. “Nous n’avons pas à nous soucier de savoir si les hommes sont offensés ou non. Ça permet d'avoir des conversations et des discussions plus animées.” Pour elle, être étudiant au Japon possède de nombreux avantages comme avoir du temps libre, pouvoir avoir un travail à temps partiel qui offre la possibilité de démissionner quand l'étudiant le souhaite pour essayer une autre expérience. “C'est vraiment avantageux comparé à un emploi permanent.”
“C’est mieux de ressembler aux autres”
Akari met en garde contre les clubs étudiants nommés “nomisa”, un mot qui signifie “club, équipe” en japonais et “nomi” qui signifie "boire". Ces clubs insistent les jeunes étudiants à boire. “Si vous rejoignez ce type de club, il se peut que les étudiants plus âgés vous incitent fortement à boire. Aux informations, ils ont raconté que des étudiants seniors ont forcé d'autres plus jeunes à boire jusqu'au point où ils ont dû être hospitalisés. Parfois, dans les pires cas, ils sont décédés.” Elle explique qu’il est également difficile d’être soi-même au Japon car il faut ressembler aux autres. “Si vous êtes vraiment unique ou si vous avez une grande confiance en vous, peut-être que vous ne pouvez pas le montrer, ou qu'il vaut mieux ne pas le montrer car les autres vont vous envier.", ajoute Akari.
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