L'impossible recrutement des intérimaires de Fukushima
De 100 à 250 millisieverts. ce sont les doses de rayonnement ionisant auxquels les ouvriers peuvent désormais être exposés selon le ministère japonais de l'industrie. Cela pourrait leur permettre d'y travailler plus longtemps. Mais une exposition annuelle à plus de 100 millisieverts augmente déjà beaucoup les risques ultérieurs de cancer.
Depuis plus d'un mois, ils sont ainsi des centaines à se relayer pour tenter d'éviter une catastrophe nucléaire. Mais depuis l'instauration de ces nouvelles normes, les sociétés de travail intérimaire ont de plus en plus de mal à recruter...
Tepco, l'opérateur de la centrale a d'ailleurs annoncé ce matin qu'un ouvrier qui travaillait sur ce site, près de la salle de machines du réacteur 2, avait dû être hospitalisé.
“Un ouvrier d'une trentaine d'années, employé d'une société sous-traitante,
s'est plaint en fin de matinée de vertiges et a déclaré qu'il ne se sentait pas
bien... Il était conscient mais avait besoin d'aide pour marcher. Il n'est pas
blessé et on ignore encore la cause de son état” a indiqué à l'AFP un porte parole de Tepco.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.