Cet article date de plus de treize ans.

Japon : première visite du Premier ministre dans le nord-est dévasté

Trois semaines après le séisme et le tsunami, Naoto Kan s’est rendu pour la première fois sur les lieux de la catastrophe. Le Premier ministre japonais, très critiqué, a rencontré des rescapés et des pompiers volontaires. Il s'est ensuite entretenu avec des équipes de secours qui interviennent à la centrale de Fukushima.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Jusqu’ici il s’était contenté d’un survol en hélicoptère de la centrale de Fukushima au lendemain du séisme et du tsunami. Depuis il n’était pas revenu. Trois semaines après la catastrophe, le Premier ministre japonais Naoto Kan est enfin allé ce samedi à la rencontre des rescapés.

Il s’est d’abord rendu dans le petit port de Rikuzentakata (préfecture d'Iwate), très endommagé par la double catastrophe.
Environ mille personnes y sont décédées et 1.300 sont portées disparues. Le Premier ministre a effectué une visite à des pompiers volontaires puis à un centre d'hébergement d'urgence pour les rescapés. Il leur a assuré que le gouvernement ferait de son mieux pour les aider jusqu'au bout.

Le chef du gouvernement nippon a indiqué que le gouvernement comptait réfléchir à des soutiens publics à l'industrie aquacole touchée de plein fouet par le tsunami, tels que les éleveurs de coquilles Saint-Jacques ou les fermes ostréicoles.

Naoto Kan a ensuite pénétré dans la zone de 20 km autour de la centrale de Fukushima, où les 70.000 habitants ont été évacués. Il s'est rendu sur le terrain de sports transformé en camp de base pour les militaires, les pompiers et les ingénieurs qui s'efforcent de refroidir les réacteurs. Il s’est entretenu avec des équipes de secours. La situation à la centrale est toujours très grave, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Le tremblement de terre et le tsunami ont fait 28.000 morts
et disparus, 172.400 personnes vivent toujours dans des abris et
le coût total de la catastrophe pourrait dépasser les 300
milliards de dollars.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.