Rejet de l'eau de Fukushima : les premiers tests de sécurité sont concluants

Le niveau de radioactivité dans les échantillons prélevés est conforme aux prévisions.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Vue aérienne sur la centrale nucléaire de Fukushima (Japon), le 24 août 2023. (JIJI PRESS / AFP)

Les premières analyses du niveau de radioactivité de l'eau de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, après le début jeudi de son rejet en mer, sont concluantes, a annoncé vendredi 25 août Tepco, l'opérateur de la centrale qui a procédé à ces tests. Le niveau de radioactivité dans les échantillons prélevés est conforme aux prévisions et inférieur au plafond fixé à 1 500 becquerels/litre, a déclaré un porte-parole de Tepco. La norme japonaise pour ce type de déversement, calquée sur la norme internationale, est de 60 000 Bq/L.

"Nous allons continuer à mener des analyses quotidiennement au cours du prochain mois", puis de manière régulière, conformément au plan prévu, a ajouté ce porte-parole. Avec ces efforts de communication, "nous espérons dissiper les diverses inquiétudes", a-t-il encore souligné.

Le mécontentement de la Chine

Il n'est toutefois pas garanti que ces premiers résultats suffisent à satisfaire la Chine, qui a encore renforcé jeudi ses restrictions commerciales envers le Japon, en suspendant ses importations de tous les produits de la mer nippons. L'eau destinée à être évacuée dans l'océan Pacifique provient de la pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) qui étaient entrés en fusion après le tsunami de 2011.

Cette eau a été longtemps stockée sur le site de la centrale et traitée pour la débarrasser de ses substances radioactives, à l'exception du tritium, qui n'est dangereux qu'à de très hautes doses concentrées, selon les experts. C'est pourquoi Tepco procède ensuite à une dilution de l'eau tritiée avec de l'eau de mer avant le rejet dans l'océan, afin que son niveau de radioactivité ne dépasse pas le plafond visé de 1 500 Bq/L. Cette limite est environ sept fois inférieure au plafond établi par l'Organisation mondiale de la santé pour l'eau potable.

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