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Face à la Corée du Nord, exercice d'alerte au Japon et Washington hausse le ton

Une centaine de personnes ont participé le 17 mars 2017 dans une ville du nord du Japon au premier exercice d'évacuation organisé par ce pays en cas d'attaque de missile par la Corée du Nord. Une opération qui se déroule dans un contexte marqué par des tirs de missiles nord-coréens non loin des eaux japonaises alors que Washington envisage «une réponse appropriée».
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié
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L’entraînement a eu lieu à Oga, une agglomération de près de 29.000 habitants, située au bord de la mer qui regarde vers la Corée.


L'exercice se basait sur l'hypothèse d'une frappe plus proche encore, dans les eaux territoriales du Japon, a indiqué un responsable du gouvernement central, c'est-à-dire jusqu'à 12 milles nautiques (22 km) de ses côtes. Un total de 110 habitants d'Oga, dont des élèves du primaire, ont participé à cette mise en scène, a précisé un responsable de la préfecture d'Akita. La Corée du Nord n'était pas nommément citée mais il était fait référence à un «pays X». Cet entraînement était prévu depuis 2016 et n'a pas été mené du fait des récents tirs nord-coréens, ont affirmé les responsables.


Dans ce climat, les Américains n'ont pas pris les mêmes précautions de langage que le Japon. «Que les choses soient claires, la politique de la patience stratégique a pris fin. Nous examinons de nouvelles pistes en matière de sécurité et de diplomatie. Toutes les options sont sur la table», a affirmé le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, en visite à Séoul. 


Une «réponse appropriée» sera apportée à toutes les initiatives qui menaceraient le Sud, a-t-il ajouté. «S'ils intensifient la menace que constitue leur programme d'armement à un niveau justifiant une action de notre part, cette option sera sur la table», a menacé le secrétaire d’Etat de Trump.

Rex Tillerson doit se rendre en Chine le 18 mars. Pour les Américains, Pékin dispose d'un grand pouvoir sur la Corée du Nord mais la Chine n'a pas goûté l'installation de missiles américains en Corée du Sud. 
 
Cette tension n’est pas nouvelle. D’ailleurs, le Japon a envoyé, toujours le 17 mars, un satellite destiné à compléter son réseau d’espionnage sur la Corée du Nord, débuté à la fin des années 90 à cause des craintes suscitées par la Corée du Nord, qui venait d'effectuer des tirs de missiles.

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