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Asie-Pacifique: les ambitions de Pékin s’invitent au G7 au Japon
La région résonne de bruits de bottes : survols d’avions espions, incursions nautiques dans des eaux étrangères, constructions militaires en tous genres, réarmement massif et généralisé. Ainsi, les revendications maritimes de la Chine se sont invitées au sommet du G7, le groupe des pays les plus industrialisés. Une compilation des articles de Géopolis donne la mesure des enjeux.
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La Chine est absente du sommet, mais l'ombre de la deuxième économie mondiale et de ses prétentions territoriales plane sur les discussions.
On l’appelle La grande muraille de sable. Il s’agit de la politique menée par Pékin en mer de Chine méridionale. Ilôts agrandis par force terre-pleins, création de sept îles artificielles dans l’archipel des Spratleys, installation de trois bases militaires dans la Zone économique exclusive revendiquée par les Philippines. Tout cela consiste à accentuer la présence de l’Empire du Milieu, quitte à s’installer et imposer sa souveraineté sur des bouts de terre inhabités.
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Une attitude qui irrite Taïwan, le Vietnam, les Philippines, le sultanat de Brunei et la Malaisie qui ont des revendications sur diverses parties de la région, mais aussi Washington qui plaide «la liberté de navigation» dans des eaux internationales.
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Pékin et Tokyo se disputent âprement la souveraineté de territoires inhabités en mer de Chine Orientale. Des poussées nationalistes secouent Chine et Japon à propos de la souveraineté sur l'archipel de Senkaku. En août 2012, ces îlots inhabités au sud du Japon ont été le théâtre de deux «débarquements» successifs d'activistes chinois, puis japonais. Un enjeu de politique intérieure pour chaque camp. Depuis, la tension n’est pas totalement redescendue.
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Récemment, l’Australie annonçait son intention de construire avec la France 12 sous-marins. Surtout, Canberra a présenté un plan de modernisation de son armée et notamment de sa marine. 195 milliards de dollars sur 10 ans. Même s’il n’y a pas d’ennemi désigné, l’Australie entend peser de tout son poids dans une région où la Chine devient hégémonique. Ainsi, le 31 décembre 2015, Pékin annonçait ainsi la construction de son second porte-avions, relançant les spéculations sur ses ambitions territoriales.
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Tout le monde a également en mémoire la cérémonie du 70e anniversaire de la victoire de la Chine contre le Japon. Le 3 septembre 2015, tout en rappelant qu’elle ne voulait pas la guerre, Pékin a fait défilé 12.000 soldats, 500 véhicules et des missiles balistiques.
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