Italie : la démission de Matteo Renzi n'inquiète (officiellement) pas l'Europe
Avec la démission dans quelques jours de Matteo Renzi, une nouvelle période d'instabilité s'ouvre en Italie. Elle peut avoir des conséquences économiques.
L'Italie est considérée comme un pays vulnérable même si la petite musique des ministres de la zone euro est officiellement ce lundi la suivante : l'Italie est un pays solide. Pas de danger donc malgré une dette abyssale, une croissance poussive, une productivité léthargique. Pas de danger, mais dans les coulisses de Bruxelles, les Européens sont inquiets, car certaines banques italiennes ne sont pas solvables.
Des banques fragiles
Les établissements bancaires ont vendu beaucoup d'obligations, voire des actifs douteux, à de petits porteurs ou des retraités. Et en cas de faillite, selon les nouvelles règles européennes, ce sont ces créanciers modestes qui boiront la tasse en premier. Impensable bien sûr quel que soit le nouveau gouvernement qui sera désigné. Il faudra donc trouver de l'argent public, faire payer le contribuable, saper encore un peu plus la confiance des Italiens dans leur système politique.
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