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Italie : le président Sergio Mattarella officiellement réélu pour un second septennat

Le président italien, qui ne comptait pas se représenter dans un premier temps, a recueilli la majorité absolue de 505 suffrages sur 1 009 grands électeurs appelés à voter.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président italien Sergio Mattarella à Rome (Italie), le 29 octobre 2021. (HANDOUT / QUIRINALE PRESS OFFICE / AFP)

Le président italien Sergio Mattarella a été réélu samedi 29 janvier au terme d'un marathon parlementaire qui a mis au jour les profondes divisions entre les partis au gouvernement dans une période charnière pour la reprise post-Covid.

A 80 ans, Sergio Mattarella, dont le mandat se terminait le 3 février, a été réélu pour un second septennat en recueillant la majorité absolue de 505 suffrages sur 1 009 sénateurs, députés et responsables régionaux appelés à voter. Le dépouillement des bulletins de vote se poursuivait dans l'hémicycle de la Chambre des députés à Rome et le décompte final du scrutin devait être connu avant 21 heures.

Des pouvoirs discrets mais un rôle parfois crucial

Peu après la réélection de Sergio Mattarella, Emmanuel Macron a tweeté pour féliciter son homologue transalpin : "Je sais pouvoir compter sur ton engagement pour que vive l'amitié entre nos pays, ainsi que cette Europe unie, forte et prospère que nous sommes en train de bâtir", écrit le président français.

En Italie, le président de la République a un rôle discret dans la vie politique du pays. Chef des armées et de l'Etat, il nomme le chef du gouvernement et, sur proposition de ce dernier, les ministres. Il préside également le Conseil supérieur de la magistrature, nomme un tiers des membres de la Cour constitutionnelle, signe les traités internationaux et dispose du droit de grâce. 

Mais lorsqu'une crise éclate, le président revient au centre du jeu avec des pouvoirs essentiels : en tant que "garant de la Constitution", il organise les consultations sur la formation du gouvernement et dispose d'une certaine latitude sur le choix du Premier ministre, dont il s'était servi en février 2021 pour solliciter la participation de Mario Draghi à la formation du nouveau gouvernement. 

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