Le meeting des démocrates italiens n'a pas attiré la foule des grands jours, vendredi 23 septembre, alors que les élections législatives auront lieu dimanche. "Il faut dire que le parti a manqué de dynamique, avec des alliances manquées. Quelques jours avant le début de la campagne, le parti a pris ses distances avec le Mouvement 5 Étoiles, responsable en partie de la chute du gouvernement de Mario Draghi", détaille la journaliste Raphaële Schapira, en direct de Rome.Une gauche largement distancée dans les sondagesIls n'ont ainsi pu constituer d'alliance qu'avec les écologistes et un petit parti pro-européen, qui pèsent peu électoralement. Durant la campagne, la gauche a cherché à "alerter les Italiens sur les dangers de l'extrême droite. 'Nous ne permettrons pas à la droite de détruire notre constitution', a dit Enrico Letta ce soir", poursuit-elle. Dans les sondages, la gauche n'atteint que 24% des intentions de vote, tandis que l'ultraconservatrice Giorgia Meloni en recueille 25% à elle seule, sans même compter le reste de sa coalition.