Face aux juges, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou réfute les accusations de corruption
Il avait été inculpé en 2019, une première pour un Premier ministre israélien en exercice.
Il plaide non coupable. De retour devant les juges, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou a une nouvelle fois clamé son innocence, lundi 8 février, rapporte le quotidien anglophone Haaretz. "Je réitère les réponses écrites soumises en mon nom", a déclaré le chef du gouvernement qui comparaissait devant trois magistrats. Il a fait référence à un document adressé à la justice par ses conseils dans lequel il se dit innocent des accusations de corruption, fraude et abus de confiance.
Dans le dossier Bezeq, aussi nommé "Affaire 4 000", Benyamin Nétanyahou est accusé d'avoir tenté de s'assurer une couverture favorable par le site Walla, en échange de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des millions de dollars à Shaul Elovitch, alors patron du géant israélien des télécoms Bezeq, dont Walla fait partie.
Deux autres dossiers en cours
Dans un deuxième dossier, nommé Mediagate ou "Affaire 2 000", le Premier ministre est accusé d'avoir cherché à s'assurer une couverture favorable mais cette fois du quotidien payant le plus lu en Israël, le Yediot Aharonot, en échange d'une possible loi limitant la diffusion du journal gratuit Israel Hayom, son principal concurrent.
Dans un troisième dossier, "Affaire 1 000", Benyamin Nétanyahou et des membres de sa famille sont soupçonnés d'avoir reçu des cadeaux – cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux – pour plus de 700 000 shekels (environ 175.000 euros) de la part de personnalités, notamment du producteur Arnon Milchan, en échange de faveurs financières ou personnelles.
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