"On est extrêmement angoissés" pour Cécile Kohler, confie sa sœur, qui participe à une mobilisation pour la libération des otages en Iran

Cette mobilisation a lieu samedi et dimanche à Paimpol, dans les Côtes d'Armor. Trois Français sont actuellement retenus en otage en Iran dont Cécile Kohler, emprisonnée depuis 2022.
Article rédigé par franceinfo
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Le 29 août 2023, à Soultz-Haut-Rhin, une banderole de soutien à Cécile Kohler, otage en Iran. (JEAN-FRAN?OIS FREY / MAXPPP)

"On est extrêmement angoissés parce qu'on sait dans quelles conditions elle est détenue, dans une section de haute sécurité, elle est complétement coupée du monde", témoigne vendredi 23 août sur franceinfo Noémie Kohler, sœur de Cécile Kohler. Elle tient un stand le week-end du 24 et 25 août à Paimpol, dans les Côtes-d'Armor, dans le cadre de la mobilisation organisée par SOS Otages, pour réclamer la libération des trois Français retenus en otage en Iran.

Cette mobilisation se tient à l'occasion de la Fête des vieux gréements, où d'anciens otages vont venir pour réclamer la libération de Cécile Kohler et de son compagnon Jacques Paris, détenus arbitrairement dans une prison de Téhéran depuis 2022, ainsi qu'un autre Français prénommé Olivier dont le nom n'a pas été rendu public. "Le but de ces manifestations est de mettre la lumière sur eux, d'en parler le plus possible pour les sortir de là", explique Noémie Kohler.

Des appels en visio très courts

Sa sœur "dort à même le sol, elle n'a pas le droit à du courrier, elle n'a pas de quoi écrire, elle ne peut sortir que trois fois par semaine de sa cellule dans une cour", rapporte-t-elle, évoquant "des conditions terribles et destructrices".

La sœur de Cécile Kohler dit avoir "très peu de nouvelles d'elle", car elle n'a le droit qu'à "des visio WhatsApp très courtes, d'environ cinq minutes", "sous haute surveillance". "Sa parole est contrainte, on comprend qu'elle ne peut pas s'exprimer librement sur son état de santé réel", s'inquiète-t-elle. Ces appels consistent donc "principalement à l'échange de mots d'amour et de soutien, et de nouvelles de la famille", poursuit Noémie Kohler. 

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