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L'Iran confirme la condamnation à mort d'un dissident irano-suédois

Cette condamnation est désormais "définitive", précise l'autorité judiciaire iranienne. La Suède dénonce un châtiment "inhumain".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'Irano-suédois Habib Chaab, le 18 janvier 2022 lors de son procès à Téhéran (Iran). (MAJID AZAD / JAMEJAMONLINE / AFP)

C'est une décision qui va tendre encore davantage les relations entre Téhéran et Stockholm. La justice iranienne a confirmé, dimanche 12 mars, la peine de mort contre un dissident irano-suédois détenu depuis 2020 en Iran. "La condamnation à mort de Habib Chaab pour corruption sur Terre, la gestion et la direction d'un groupe rebelle et la conception et l'exécution de nombreuses opérations terroristes a été approuvée par la Cour suprême", a rapporté l'agence Mizan Online, organe de l'Autorité judiciaire. Cette décision "est confirmée et définitive", a-t-elle ajouté.

Agé d'une cinquantaine d'années selon des médias iraniens, Habib Chaab est présenté comme le chef du groupe de l'ASMLA (Mouvement arabe de lutte pour la libération d'Ahvaz), considéré comme un mouvement terroriste par les autorités iraniennes. Il avait disparu en octobre 2020 après s'être rendu à Istanbul, avant de réapparaître un mois plus tard en prison en Iran. Après l'avoir jugé depuis janvier 2022 pour "terrorisme" et surtout propagation de la "corruption sur Terre", la justice a annoncé le 6 décembre sa condamnation à mort.

La Suède, dont il est citoyen, a engagé des démarches pour lui offrir une aide consulaire, mais sans résultat, car l'Iran ne reconnaît pas la double nationalité. Après l'annonce de la condamnation, Stockholm a dénoncé un châtiment "inhumain". Téhéran avait provoqué une vague d'indignation internationale après avoir exécuté en janvier un ancien responsable de la Défense, l'Irano-Britannique Alireza Akbari, reconnu coupable d'espionnage. Au moins 16 détenteurs de passeports occidentaux, dont six Français, sont détenus en Iran, la plupart d'entre eux étant des binationaux.

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